Le manager d’Ankalaev se lâche sur Alex Pereira et l’UFC : « Ils priaient pour… »

Ali Abdelaziz pense que l’UFC a volontairement tout fait pour tenir Magomed Ankalaev à l’écart d’Alex Pereira.
Un champion monté de toutes pièces ? C’est ce que beaucoup pensent lorsqu’on parle du Brésilien Alex Pereira. Dès son arrivée à l’UFC, il portait déjà une étiquette : celle du grand rival d’Israel Adesanya, alors roi incontesté des -84 kg. Pereira a gravi les échelons à vitesse grand V, jusqu’à atteindre son objectif : battre Adesanya et s’emparer de la ceinture. Mais la revanche a tourné en sa défaveur. Déterminé à marquer l’histoire, il s’est ensuite lancé à la conquête des -93 kg. Pari réussi : il s’est imposé face à Jiri Prochazka pour devenir champion mi-lourd, puis a su défendre sa ceinture avec autorité… Jusqu’à croiser la route de Magomed Ankalaev, qui l’a stoppé net à l’UFC 313 en mars dernier.
Alex Pereira protégé par l’UFC depuis le début ?
Pour le manager d’Ankalaev, Ali Abdelaziz, les adversaires comme Jamahal Hill, Jiri Prochazka ou Khalil Rountree étaient parfaitement choisis pour favoriser Pereira. Il l’explique lors du podcast Pound 4 Pound vec les anciens champions Kamaru Usman et Henry Cejudo.
« Alex Pereira a été fabriqué… L’UFC a les meilleurs matchmakers au monde. Ils ont des cerveaux incroyables. Toi, Kamaru, tu aurais dû être champion trois combats avant celui où tu as eu ta chance. C’était planifié pour t’écarter à cause de ton style. Mais quand j’ai réussi à te faire asseoir avec Dana White, tout a changé. »
« Je pense qu’Alex est un bon combattant, un vrai guerrier, un lion. Mais Ankalaev aurait dû être champion depuis deux ou trois ans. Alex n’aurait jamais dû être champion. Et je vais vous dire une chose : s’ils se recroisent et ce sera probablement en octobre, ce sera encore pire pour Alex. Ankalaev a désormais la confiance. Il a compris. Pereira faisait peur, il touchait les gens et les mettait KO. Mais il n’a affronté que des strikers moyens. Aucun n’était un striker de haut niveau. Ankalaev peut lutter, il peut faire du grappling, et il peut striker. Et même, c’est plus un striker qu’un grappler. On l’a vu : il l’a blessé pendant le combat. Alex, lui, ne l’a jamais mis en danger. »
Il ajoute : « C’est le moment d’Ankalaev. Ça aurait dû être son moment depuis longtemps. Hunter Campbell, Mick Maynard, toute l’équipe UFC… Ils l’ont bloqué. Ils savaient qu’il arrivait, et ils priaient pour qu’il perde ». Reste à voir si l’UFC accordera à Ankalaev la reconnaissance qu’il mérite. Pour l’instant, ce n’est pas catastrophique, en témoignent son classement actuel dans le top pound-for-pound de l’UFC.
Que pensez-vous des mots d’Ali Abdelaziz ?
