Jared Cannonier avoue avoir pleuré après la défaite contre Israel Adesanya
Jared Cannonier n’a aucun problème à admettre un moment de vulnérabilité après sa défaite pour le titre à l’UFC 276 contre Israel Adesanya en juillet dernier.
« The Killa Gorilla » a connu une année 2022 mouvementée, qui l’a vu remporter de grandes victoires contre Derek Brunson et plus récemment Sean Strickland à l’UFC Vegas 66. Mais le combat le plus important de la carrière de Cannonier a sans doute été sa tentative de remporter le titre UFC des poids moyens contre Adesanya.
Jared Cannonier : « Ce n’est pas une faiblesse »
Jared Cannonier a révélé sur The MMA Hour avoir craqué à la suite de son combat pour le titre des poids moyens. C’était une libération émotionnelle dont l’homme de 38 ans a dit qu’il avait besoin après une défaite par décision unanime lors d’une nuit qui aurait pu changer sa vie, et il s’est hérissé à l’idée que les pleurs devraient être regardés de haut comme quelque chose que seuls les hommes faibles font.
Jared Cannonier's NASTY finish against Derek Brunson 😱#UFCVegas66 pic.twitter.com/1JWrG5RfyF
— Fight 4 Yours (@fight_4_yours) December 17, 2022
« Pleurer n’est pas une faiblesse. Pleurer est une chose biologique que nous faisons pour évacuer le stress, soulager la tension. Ce n’est pas une faiblesse. Donc le fait que le monde nous ait fait croire que nos fonctions corporelles naturelles sont mauvaises pour nous, c’est la raison pour laquelle je n’écoute pas les gens. Comprenez-moi bien, je n’étais pas là à sangloter et à avoir besoin d’une épaule pour pleurer, de quelqu’un pour me tenir ou quelque chose comme ça. C’était juste quelque chose que je faisais pour gérer ça. C’était un cri de frustration. Je me crispais, c’était frustrant. Mais je ne dirais pas que c’était un cri de tristesse ou quelque chose comme ça. C’était plus frustrant. »
« Mais sur le chemin du retour, j’étais bien. Je n’étais pas en train de me morfondre à cause du combat ou autre. C’était terminé. Ça craint, oui. Mais je ne dirais pas que la douleur était encore là. Je ne m’accroche pas à ces moments comme ça et je ne les laisse pas m’abattre ou me peser comme ça. Donc si cela ne va pas m’aider, il n’y a pas de raison de s’accrocher à ces pensées ou émotions. »
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