Renato Moicano allume l’UFC et Dana White : « L’organisation veut juste… »

Renato Moicano, qui affrontera Beneil Dariush à l’UFC 317, dénonce les coulisses de l’organisation et les critères de matchmaking.

Renato Moicano n’a pas sa langue dans sa poche. Après avoir remplacé Arman Tsarukyan au pied levé pour affronter Islam Makhachev à l’UFC 311, un combat qu’il a perdu par soumission dès le premier round, le Brésilien retrouvera son adversaire initial, Beneil Dariush, le 28 juin prochain à l’UFC 317. Mais avant ce choc des vétérans, Moicano a profité de son passage dans The MMA Hour avec Ariel Helwani pour livrer un constat sans détour sur le fonctionnement de l’UFC.

Renato Moicano sans filtres sur l’UFC 

Moicano ne critique pas seulement les décisions sportives. Il remet en question l’ADN même de l’organisation, expliquant que le facteur économique prime largement sur les performances pures : « Maintenant, c’est clair comme de l’eau de roche. L’UFC est un business, ils ne se soucient de personne. Ils veulent faire de l’argent ». Mais selon lui, ce système crée des injustices sportives et pousse les combattants à se concentrer sur leur popularité plutôt que leur mérite athlétique : « Regardez Sean O’Malley. Il a potentiellement perdu tous les rounds contre Merab (Dvalishvili), et pourtant c’est lui qui va l’affronter ensuite. Pourquoi ? Parce qu’il vend. L’UFC voit le potentiel commercial, c’est pareil dans toutes les divisions. Si Tsarukyan n’affronte pas Topuria, c’est qu’il ne vend pas assez. »

Et de conclure avec une phrase qui résume tout : « Les gens pensent encore que l’UFC est un sport. Non. L’UFC, c’est du divertissement ». Un message clair pour ceux qui idéalisent encore les mécaniques du MMA de haut niveau. Pour Moicano, être spectaculaire compte plus que d’enchaîner les victoires. Avec les multiples exemples qu’il a donné pour appuyer son propos, ce que révèle le Brésilien est peut être bien un tournant de l’UFC, qui favorisera à l’avenir un combat avec de la hype plutôt qu’un combat qui suit des critères de mérite.

Êtes-vous d’accord avec les propos de Renato Moicano ?