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Présentation de l’UFC Fight Night 127 Werdum vs. Volkov : Qui du revenant ou de l’arrivant ?

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Un seul week-end « off » et l’UFC reprend déjà la route à l’occasion de son premier show organisé sur le Vieux Continent en 2018. Au milieu des nombreux ténors européens, Fabricio Werdum tentera de poursuivre sa route vers un ultime title shot.

Retour en Europe pour l’Ultimate Fighting Championship, et plus particulièrement à l’O2 Arena de Londres, plus visitée depuis un an quasi jour pour jour. Les deux chocs lourds/mi-lourds retiendront plus particulièrement l’attention des spécialistes quand côté français notre intérêt se portera sur la troisième sortie dans l’Octogone de Tom Duquesnoy, qui a besoin de s’imposer après un revers inattendu en octobre dernier.

Poids lourds : Fabricio Werdum (23-7-1) vs Alexander Volkov (29-6)

Duel attendu dans le top 5 des gros gabarits entre l’ex-champion de la division, venant de franchir la barre des 40 ans, et un chasseur de ceintures en course pour un triplé inédit Bellator/M-1/UFC. Moins convaincant sur la forme depuis la perte du titre aux mains de Miocic en mai 2016, Werdum n’en reste pas moins l’un des combattants les plus complets du circuit, doté d’un bien meilleur striking désormais (si on le compare à celui de son premier run UFC en 2007-2008). Surtout, Vai Cavalo peut s’estimer lésé par une décision controversée des juges en faveur d’Alistair Overeem l’été dernier, sans quoi il aurait déjà pu concrétiser sa reconquête. En fin d’année écoulée, il a vite rebondi en écartant les fighters émergents Walt Harris et Marcin Tybura, et c’est de nouveau à cet impératif auquel il est convié. La tâche s’annonce des plus ardues contre son cadet de douze ans, supérieur en taille de prés de dix centimètres. Alexander Volkov c’est une série de cinq victoires de rang, deux tournois et une ceinture mondiale remportés au Bellator, un couronnement express au M-1 et accessoirement deux succès importants contre des « barons » de l’UFC, Roy Nelson (aujourd’hui au Bellator) et Stefan Struve. Pour parer à son jeu au sol limité, le Russe devra s’appuyer sur son allonge et sa puissance de frappe. Un profil de combattants convenant mal à Werdum, vaincu dans le passé par Sergei Kharitonov, Andrei Arlovski ou Junior Dos Santos. Le Brésilien devra donc reproduire le type de game plan lui ayant permis de guillotiner Cain Velasquez en juin 2015. Une opposition de styles exaltante en vue.

Poids mi-lourds: Jimi Manuwa (17-3) vs Jan Blachowicz (21-7)

Deux stars européennes susceptibles de croiser leur courbe. D’un côté Manuwa qui a loupé le coche du title shot l’an dernier contre Volkan Oezdemir, de l’autre Blachowicz, auteur de débuts poussifs dans l’Octogone avant d’enchaîner deux victoires dans le dernier trimestre 2017. Néanmoins, aucun nom prestigieux au tableau de chasse du Polonais, en son temps crack de son KSW national. Avec seulement cinq KO à son actif (pour huit soumissions et huit décisions favorables), Blachowicz s’affirme comme un combattant plutôt passif et résolument tactique. Il mise bien souvent sur une usure de l’adversaire à défaut de pouvoir compter sur la puissance de ses poings, son seul KO « pur » (contre quatre TKO) en fait un des mi-lourds les moins rudes de l’UFC. Hors, le redoutable anglais qui lui fera face affiche des caractéristiques inverses. Du haut de ses quinze KO/TKO sur seize finalisations, Jimi Manuwa fait figure de représentant en chef du club des « one punch knockout ». Seuls d’autres artistes de cette catégorie ont su s’imposer à ses dépens (Alexander Gustafsson, Anthony Johnson, Volkan Oezdemir). Autrement dit, le profil du Polonais apparaît comme de la chair à canon pour celui qui se posera en régional de l’étape.

Poids coqs : Tom Duquesnoy (15-2) vs Terrion Ware (17-7)

Le grand espoir du MMA français (24 ans) a l’occasion de se relancer après son premier accroc dans l’Octogone, contre Cody Stamann en octobre dernier. A priori l’UFC lui offre une tête sur un plateau via la personne de Terrion Ware, vaincu lors de ses deux premiers duels dans l’Octogone, dont l’un face à Stamann lui aussi. Et les états de service de l’Américain hors-UFC sont bien moins convaincants. À titre de comparaison, la compagnie la plus prestigieuse fréquentée par Ware est le RFA quand Duquesnoy affiche un cursus de double champion plumes-coqs du BAMMA. Ajoutons à cela un style de striking beaucoup plus dynamique et diversifié côté Français, légitimement ultra favori de ce duel. The Fire Kid devra donc en finir avec la manière, et tant qu’à faire le plus vite possible.

Poids welters : Leon Edwards (14-3) vs Peter Sobotta (17-5-1)

Ancien champion welters au BAMMA, l’Anglo-Jamaïcain Leon Edwards a réalisé un parcours UFC globalement positif (6-2) depuis son arrivée en 2014, ses deux seules défaites étant des décisions. C’est avant tout un kickboxeur mais il possède les aptitudes nécessaires pour donner le change dans le combat au sol. Quant à Peter Sobotta, sa carrière se décompose en deux phases distinctes. Avant et après son premier run UFC en 2009-2010, sanctionné par trois défaites consécutives. Entraîné par la légende du grappling Dean Lister, Sobotta est par la suite devenu une véritable machine à abandons, l’étranglement arrière sanguin ayant sa préférence (sept de ses dix succès par soumission). Aussi une période d’invincibilité lui assure un retour dans l’Octogone en milieu d’année 2014 et le bilan de son deuxième cycle dans l’élite mondiale s’avère nettement plus juteux (4-1). À noter des succès sur des fighters confirmés tels Nicolas Dalby et Ben Saunders. Si la dynamique est légèrement favorable à Edwards, l’Allemand pourrait faire parler sa plus grande expérience.

Un mot sur la carte préliminaire : Le « dieu de la bière » et deux « ours » au pied du mur

Aucun grand nom n’est venu s’égarer en pré-show. Notons cependant la présence de l’ancien champion poids lourds du BAMMA, l’Anglais Mark Godbeer, vaincu il y a quelques années par Cheik Kongo au Bellator, qui aura la tâche d’accueillir la nouvelle recrue Dmitry Poberezhets. Chez les poids légers, Stevie « Braveheart » Ray représentera l’Écosse pour la huitième fois sous la bannière UFC (score de 5-2 acquis). Face à lui le solide Canadien Kajan « Ragin’ » Johnson, lui aussi en vogue avec ses trois victoires de rang. Pour d’autres combattants, gagner sera bien plus impératif, le cas notamment pour Paul « Bearjew » Craig, mis KO lors de ses deux dernières sorties. Un autre britannique répondant au surnom de « Bear » (ours), Brad Scott, serait bien inspiré de s’imposer pour perpétuer son équilibre précaire défaite-victoire entamée fin 2012 (score actuel de 3-4 dans l’Octogone). Enfin, des débuts UFC à observer de prés : ceux du Canadien invaincu Hakeem Dawodu (7-0-1) qui a construit l’intégralité de son parcours pro au WSOF.

Retrouvez la carte complète de l’UFC Fight Night 127 Londres Werdum vs. Volkov ici

 

 

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