Patrick Habirora cash sur ce qu’il faut pour performer l’UFC

Patrick Habirora a récemment refusé un contrat avec l’UFC, mais pour de bonnes raisons. Selon lui, il faut des critères solides pour pouvoir performer au plus haut niveau dans l’organisation.
Patrick Habirora fait preuve d’une grande maturité. Le jeune combattant belge de 24 ans affiche aujourd’hui un solide bilan de 6-0 et se sent prêt à franchir un nouveau cap. Il fera son retour dans la cage du PFL le 5 juillet prochain, où il affrontera Danny Roberts, un vétéran de l’UFC au palmarès de 18 victoires pour 8 défaites, dont 7 succès et 7 revers dans la plus grande organisation mondiale. Une organisation prisée par tous… Mais que Patrick Habirora a pourtant choisi de ne pas rejoindre les rangs de l’UFC. Une décision qu’il avait déjà expliquée, avec beaucoup de lucidité.
Patrick Habirora explique ce qui lui faut encore pour l’UFC
Lors d’une interview accordée à la chaîne YouTube The Elevate House, Patrick Habirora a de nouveau confirmé qu’il avait refusé une offre de l’UFC, tout en expliquant clairement ses raisons : « J’ai refusé parce que je n’étais tout simplement pas prêt : ni physiquement, ni psychologiquement, ni en termes de maturité sportive. Je parle strictement de performance : on ne peut pas entrer dans l’octogone et prétendre rivaliser avec le Top 15 mondial sans avoir le niveau. Intégrer l’UFC, ce n’est pas la partie la plus difficile. »
Puis il explique ce vers quoi il tend en visant l’UFC : « Ce qui est vraiment compliqué, c’est d’y rester. Si vous n’êtes pas prêt pour le haut niveau, ne vous lancez pas. J’ai la chance d’être jeune et d’avoir déjà une longueur d’avance sur la plupart de mes adversaires, qui ont souvent 27 ou 28 ans, avec une maturité physique plus développée à prendre en compte. Certaines choses ne s’apprennent qu’en combattant. L’expérience du terrain, il faut la vivre pour l’acquérir. J’en ai pleinement pris conscience. »
Il ajoute : « Ce n’est pas parce qu’il y a de la hype ou que les médias parlent de moi que je vais mettre ma carrière en danger. Pour un combattant, la défaite est une notion fragile : si tu perds trois ou quatre fois d’affilée, on peut vite t’effacer » puis prend un bon exemple, « Regardez Merab (Son dernier combat ici) : il a perdu ses deux premiers combats à l’UFC et aujourd’hui, il est champion. Chez les francophones, on a tendance à être plus durs : il perd, il est surcoté… Alors que dans d’autres pays, perdre fait partie du chemin. Même si Khabib ne l’a jamais connue, 99 % des grands champions sont passés par la défaite. »
Enfin, il conclut : « J’attends d’être prêt, et je sais que je le serai un jour. Quand le moment viendra, j’y serai ». En attendant, l’élève de Georges St-Pierre poursuit sa progression avec lucidité et ambition. Le 5 juillet, il aura une nouvelle occasion de prouver qu’il se rapproche un peu plus du niveau d’exigence qu’il s’impose.
Que pensez-vous des mots de Patrick Habirora ?

Il a la tête sur les épaules et ne se voit pas plus beau qu’il ne l’est, pas comme certains