Manon Fiorot se lâche sur Valentina Shevchenko : « On n’a pas le même… »

Manon Fiorot affrontera Valentina Shevchenko le 10 mai en co-main event de l’UFC 315. Un duel décisif pour la Niçoise… et elle le sait bien.

Une chance unique. Manon Fiorot pourrait bien entrer dans l’histoire ce samedi 10 mai, à l’occasion du co-main event de l’UFC 315. Surnommée ‘The Beast’, la Niçoise aura l’opportunité de devenir la toute première Française à décrocher une ceinture incontestée de championne à l’UFC. Mais pour cela, elle devra vaincre l’une des combattantes les plus redoutées de la discipline : Valentina Shevchenko. Fiorot aborde ce choc avec confiance, consciente du danger que représente la légende. Après avoir longuement étudié Shevchenko, elle affirme en avoir identifié les failles. Pas question pour autant de la sous-estimer : la Française a d’ailleurs été très claire sur le statut de son adversaire.

Manon Fiorot face à une légende

« C’est une légende. C’est l’une des femmes qui a le plus défendu cette ceinture. Quand je suis arrivée à l’UFC, il y a quatre ou cinq ans, elle était déjà championne. Pour moi, c’était évident que je finirais par l’affronter un jour ou l’autre. C’est une championne vraiment dominante » explique Manon Fiorot au micro de RMC Sport. « Aujourd’hui, elle est plutôt sur la fin. Je ne sais pas si elle a encore autant de motivation que moi, qui rêve de ce moment depuis mes débuts à l’UFC. »

Manon Fiorot est confiante et explique pourquoi : « C’est l’un des camps d’entraînement les plus difficiles que j’ai faits. Il y avait beaucoup de filles, toutes différentes, mais très fortes dans leurs domaines. On a cherché les meilleures strikers, grapplers, et combattantes complètes en MMA. Les meilleures d’Europe. Des gauchères, comme Valentina. J’ai eu les meilleurs sparrings possibles. »

‘The Beast’ met aussi en avant le fait qu’elle dispose d’avantages concrets sur son adversaire : « Je pense être une meilleure strikeuse que Valentina. Face à moi, je pense qu’elle sera très prudente, et je la vois tenter de lutter assez tôt. Je l’ai déjà croisée à mes débuts, et on n’a pas le même gabarit. Elle est plus petite et beaucoup moins costaud. Elle doit d’ailleurs moins ‘cut’ que moi. »

« Je suis sûre de moi. C’est peut-être ma seule chance… et je vais la saisir ». Face à une légende en quête de reconquête, Manon Fiorot s’apprête à jouer la carte de sa vie. Ce 10 mai, dans l’Octogone, elle ne visera pas seulement une ceinture : elle visera l’histoire.

Quels sont vos pronostics ?