Manon Fiorot annonce une « nouvelle version » après avoir rejoint la salle de Georges St-Pierre
Battue pour la première fois à l’UFC en mai dernier, Manon Fiorot s’est reconstruite loin de Nice. La Française a rejoint le prestigieux Tristar Gym de Firas Zahabi, à Montréal, pour revenir plus forte que jamais avant son combat face à Jasmine Jasudavicius.
Quelques mois après sa défaite face à Valentina Shevchenko pour la ceinture à l’UFC 315, Manon Fiorot (12-2) s’apprête à remonter dans l’octogone avec un état d’esprit différent. Ce samedi, elle affrontera Jasmine Jasudavicius (14-3) lors de l’UFC Fight Night 262 à Vancouver, bien décidée à prouver qu’elle reste une prétendante légitime au titre des poids mouches.
Un nouveau départ pour Manon Fiorot
Pour la première fois de sa carrière, Fiorot a quitté sa ville natale pour préparer un camp à l’étranger, au célèbre Tristar Gym au Canada, la salle qui a vu grandir Georges St-Pierre. Sous la houlette de Firas Zahabi et de son équipe, la Niçoise a peaufiné son style et corrigé les détails qui lui avaient manqué face à Shevchenko : « C’était la première fois que je quittais ma ville pour m’entraîner ailleurs et travailler avec Firas Zahabi et Rob pour mon striking » , a confié Fiorot à MMA Junkie. « J’ai acquis de nouvelles compétences, et vous verrez samedi une nouvelle Manon avec un nouveau plan de jeu et de nouvelles choses. Je suis très heureuse de pouvoir montrer ça. »
Pas de révolution, mais des réglages précis. Fiorot insiste sur le fait que son évolution s’est jouée sur des détails : « Ce n’est pas un grand changement, juste des ajustements » , a-t-elle expliqué. « De petits mouvements dans mes compétences, dans mon striking et dans ma lutte. Si je devais résumer en un mot, ce serait : ajustement ». L’objectif est clair : revenir plus complète, plus calme et plus efficace, notamment dans les échanges au sol et dans la gestion des transitions, des points cruciaux contre une adversaire polyvalente comme Jasudavicius.
« Je devais me recentrer sur moi-même »
Alors que beaucoup espéraient un retour de Fiorot à Paris en septembre, la Française a préféré prendre son temps pour se reconstruire mentalement et physiquement après sa première défaite dans l’octogone : « Je n’ai pas eu beaucoup d’opposition pour Paris, mais honnêtement, c’était trop proche et trop tôt après ma défaite » , a reconnu Fiorot. « J’avais besoin de plus de temps pour me recentrer sur moi-même. C’est vraiment le bon moment pour moi de combattre maintenant. »
Avec cette préparation différente et une approche plus méthodique, Manon Fiorot veut prouver qu’elle a appris de son revers et qu’elle reste une menace sérieuse dans la division. Son adversaire du soir veut néanmoins la faire chuter et récupérer cette place de contender numéro une.
Verra-t-on une Manon Fiorot transformée samedi soir à Vancouver ?
