L’échange tendu entre Alex Pereira et Magomed Ankalaev lors de la conférence de presse de l’UFC 320

À deux jours de leur revanche en main event de l’UFC 320, Alex Pereira et Magomed Ankalaev se sont chauffés lors de la conférence de presse. Soutenu par le public de Las Vegas, le Brésilien a multiplié les piques tandis que le Russe a affiché une confiance glaciale.
Le T-Mobile Arena de Las Vegas accueillera ce samedi l’un des combats les plus attendus de l’année : la revanche pour la ceinture des mi-lourds entre Magomed Ankalaev et Alex Pereira. Leur première confrontation à l’UFC 313 avait vu le Russe s’imposer par décision unanime, sans grande controverse mais sans réel spectacle non plus. Déterminé à effacer cette défaite, Pereira arrive cette fois avec l’énergie de la foule derrière lui, galvanisé par les huées que reçoit son adversaire à chaque prise de parole.
Magomed Ankalaev hué mais imperturbable
Lors de la conférence de presse d’avant combat de l’UFC, les fans américains ont clairement affiché leur préférence pour Pereira, n’hésitant pas à siffler et à huer le champion dès qu’il prenait la parole. Mais Ankalaev n’a pas semblé perturbé : « Le fait qu’ils me huent ne veut pas dire qu’ils ne m’aiment pas. La raison, c’est que je continue de battre leurs combattants préférés et ils sont juste en colère contre moi. Je ne peux rien y faire. »
Le Russe en a profité pour rappeler que Pereira ne devait son retour au sommet qu’à son absence et a promis de confirmer sa suprématie : « La raison pour laquelle il est devenu champion, c’est parce que je n’étais pas là. Maintenant je suis là, je vais mettre un tampon là-dessus samedi. Je vais le battre encore et toutes les questions auront une réponse. »
Alex Pereira impassible
La tension est montée d’un cran lorsque Pereira a minimisé la victoire de son rival lors de leur premier combat : « J’étais dans mon pire jour et c’est tout ce qu’il a pu faire ? »
Ankalaev n’a pas laissé passer la provocation et a répliqué avec assurance : « J’ai fait tout ce que je voulais faire. Il n’y avait rien d’autre à faire. La bonne chose, c’est que tu es prêt maintenant, donc on verra samedi. »
Entre-temps, la rivalité s’était déjà alimentée d’incidents hors cage, notamment une altercation au Performance Institute et des accusations de Pereira sur la gestion des réseaux sociaux de son adversaire. Le Brésilien en a profité pour lancer une dernière pique en conférence : « Samedi, ton manager ne sera pas là pour t’aider » , avant de conclure par son fameux « Chama ». Ankalaev, lui, est resté froid et tranchant : « Il n’y a plus de Chama, on l’a tué ». Cette conclusion risque de créer des étincelles dans la cage déjà que la tension entre les deux combattants était à son comble.
Alex Pereira réussira-t-il à prendre sa revanche ce samedi ?
