Islam Makhachev explique pourquoi il n’y a plus de champions américains à l’UFC : « Ils ressentent cette… »

Aujourd’hui, on ne recense aucun champion américain à l’UFC. Une réalité dont Islam Makhachev détient l’explication.
Pour la première fois depuis 2004, il n’y a plus aucun champion américain à l’UFC. Cette statistique est ressortie depuis la retraite de Jon Jones, qui a permis à l’Anglais Tom Aspinall d’hériter du titre des poids lourds. Lorsque l’on regarde les nationalités des champions actuels dans la big league, on note une forte présence d’athlètes issus de la région du Caucase.
Chez les moins de 61 kg, c’est le Géorgien Merab Dvalishvili qui est le roi. En lightweight, Ilia Topuria (Géorgie) a remporté le titre laissé vacant par le Daghestanais Islam Makhachev… Et ce dernier tentera bientôt d’arracher la ceinture dans la division supérieure, les moins de 77 kg. Dans la catégorie middleweight (moins de 84 kg), le Tchétchène Khamzat Chimaev a détrôné Dricus Du Plessis lors de l’UFC 319. Tandis que chez les moins de 93 kg, le Daghestanais Magomed Ankalaev est devenu champion cette année en battant Alex Pereira.
Pourquoi les Caucasiens sont-ils si forts ? Islam Makhachev s’explique
« L’UFC a simplement commencé à signer davantage de nos combattants [du Caucase], c’est la raison… Nos gars vivent pour ce sport. Aux États-Unis, par exemple, ils ne s’inquiètent pas même après une mauvaise performance. Derrière nos gars, il y a une famille, toute une ville, toute la République. Et ils ressentent cette responsabilité, ils montent dans la cage avec ce poids et ils gagnent » a lancé Islam Makhachev ce dimanche 24 août dans une interview accordée à Ushatayka.
Ainsi, il sous-entend que les Américains acceptent la défaite plus facilement que les athlètes issus du Caucase. Ces derniers ont grandi avec la culture de la gagne et l’interdiction de la défaite. Portés par tout un peuple, ils n’ont pas le droit à l’erreur quand ils montent dans la cage. Voilà la théorie de Makhachev selon laquelle il n’y a plus de champions américains à l’UFC (chez les catégories masculines). La seule reine au sein de l’organisation originaire des États-Unis est Kayla Harrison, chez les moins de 61 kg.
Ces dernières années, l’UFC a en effet ouvert la porte aux Daghestanais et Tchétchènes notamment, qui ont largement performé surtout grâce à leur lutte. Une génération d’athlètes dont Khabib Nurmagomedov (accompagné de son père Abdulmanap) a été le précurseur… Avant que son frère de cœur Islam Makhachev ne prenne le relais. Aujourd’hui, au plus haut niveau du MMA mondial, les Caucasiens sont souvent soit champions, soit très bien classés.
Êtes-vous d’accord avec l’analyse de Makhachev ?
