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Gilbert Burns se tient prêt pour un éventuel combat d’ici fin 2019

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Victorieux de Gunnar Nelson lors du récent show UFC au Danemark, Gilbert Burns est ouvert à un nouveau remplacement si nécessaire d’ici la fin de l’année.

On peut parler de rush concernant Gilbert Burns (17-3, dont 10-3 au sein de l’UFC), quatre combats livrés pour autant de victoires depuis décembre 2018. Son plus récent succès face à Gunnar Nelson (UFC Copenhague) lui a permis d’intégrer le classement des poids welters en tant que #15.

Sa performance était d’autant plus exceptionnelle qu’il avait accepté le combat malgré un court délai de préparation. Le fameux terme anglais « short notice » utilisé lorsque un remplaçant de dernière minute supplée un fighter blessé. Burns est en train de devenir un spécialiste du genre, puisque un mois plus tôt il avait fait de même pour le show en Uruguay.

Une troisième short notice de rang ?

En dépit d’une programmation UFC complète jusqu’en 2020, le fier brésilien surnommé ‘Durinho’ s’est déclaré prêt à remettre ça avant la fin de l’année. Gageons que ce volontarisme et cette régularité peut lui bénéficier au classement.

Avec une seule défaite à déplorer au cours de ses sept derniers combats, Burns entend prolonger son run. À 33 ans, il vise une poignée de victoires supplémentaires pour lui permettre d’enfin figurer parmi les cadors de sa division. Une résurgence inattendu pour ce fighter jusqu’ici considéré dans le « ventre mou » d’une catégorie pléthorique.

Depuis un certain temps déjà, la division poids welters avait besoin d’un renouvellement de son top 15. Les choses commencent enfin à bouger ces derniers temps avec des irruptions comme Gilbert Burns, Vicente Luque ou Leon Edwards, mais aussi les retours en force inattendus de Jorge Masvidal et Nate Diaz. Une fois le combat pour le titre soldé entre Kamaru Usman et Colby Covington, la voie sera ouverte à de nouveaux challengers.

Canada, États-Unis, Uruguay et Danemark, Gilbert Burns a dégainé partout et au dernier moment au cours des derniers mois. On le sait capable d’assumer ses dires. Peut-il viser une ascension tardive à la manière de Jeremy Stephens ?

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Source : bjpenn.com

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