Sharaputdin Magomedov attaque frontalement Arman Tsarukyan avant leur affrontement
À quelques jours de leur duel très attendu, la tension est montée d’un cran entre Sharaputdin Magomedov et Arman Tsarukyan. Le Russe n’a pas mâché ses mots, s’en prenant directement au parcours et à l’attitude de son futur adversaire.
Le rendez-vous du 30 décembre en grappling s’annonce explosif. Si l’opposition sportive promet déjà beaucoup, l’animosité verbale affichée par Sharaputdin Magomedov donne une dimension encore plus personnelle à ce choc face à l’un des meilleurs lightweights de la planète. D’ailleurs, Arman Tsarukyan a récemment remporté une ceinture en grapplings. Néanmoins ‘Shara’ a tenu à remettre les choses au clair en rebondissant sur les propos de l’Arménien.
Sharaputdin Magomedov cash : « On ne vient pas du même monde »
Visiblement agacé par certaines déclarations de Tsarukyan, Magomedov a tenu à poser les bases d’un affrontement qu’il considère autant humain que sportif. Dans un discours très cru, il a mis en avant la dureté de son propre parcours pour souligner ce qui, selon lui, les sépare profondément :
« Tu parles de courage et de sport. Moi, j’ai vécu une autre vie que la tienne. Ma compréhension de la peur n’est pas la même que la tienne. J’ai volé de l’aluminium dans mon quartier pour pouvoir m’acheter des gants et m’entraîner. Toi, tu as vécu une autre vie, mon frère. Des gars comme toi appellent la police autour de moi. »
Des mots lourds de sens, qui traduisent une opposition bien au-delà du simple cadre sportif. Ce choc à venir ne se résume plus à une confrontation de styles et la pression monte à l’approche du combat. Entre provocation et quête de reconnaissance, l’affrontement promet d’être intense. Le 30 décembre, bien plus qu’un combat, c’est un règlement de comptes qui se jouera sur le tapis. En effet, afin de se maintenir physiquement depuis son exclusion du titre des légers, Arman Tsarukyan souhaite enchaîner les combats de grappling, d’où la raison de la naissance de cette opposition face à ‘Shara’.
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