Jon Jones révèle pourquoi il a refusé 30 millions de dollars pour affronter Tom Aspinall

Jon Jones a surpris tout le monde en refusant une offre de 30 millions de dollars pour affronter Tom Aspinall, alors qu’un combat d’unification était en préparation. L’ancien champion poids lourd affirme désormais qu’il choisit ses défis en fonction de l’héritage, non du salaire.

Avant de laisser la ceinture vacante, ‘Bones’ avait la possibilité d’affronter Aspinall, mais il n’a jamais voulu de ce combat. Malgré une offre colossale, il a estimé que l’argent n’était pas suffisant pour le convaincre. Aujourd’hui, alors que l’UFC prépare un événement historique à la Maison-Blanche, il veut revenir… mais pas contre Aspinall. Son objectif est ailleurs, et il le rappelle avec force : Jon Jones ne choisira son retour qu’en fonction de ce que l’histoire retiendra.

Jon Jones motivé par son héritage 

Jones assume un changement profond dans sa manière de faire carrière. Son héritage prend désormais le dessus sur le salaire, comme il l’indique dans le podcast de Geoffrey Woo :

« Certaines de mes motivations ne sont plus traditionnelles. Je ne pense pas m’intéresser à ce qui compte pour la plupart des combattants. La plupart ne refuseraient pas 30 millions de dollars. Ils ne feraient simplement pas ça. Mes objectifs sont différents de ceux des autres aujourd’hui. » 

Son envie de revenir n’a surgi que lorsque les discussions autour du gala à la Maison-Blanche ont commencé. Il a même demandé à Dana White de lui laisser une place, tout en sachant que le patron de l’UFC ne lui fait pas totalement confiance pour un événement d’une telle ampleur.

Ainsi, ‘Bones’ affiche une préférence claire : si retour il y a, ce sera pour affronter Alex Pereira, au détriment de Tom Aspinall : 

« Il a ce ‘it factor’. Il est béni d’une certaine manière. Il a ce truc. Ça ne s’apprend pas. Tu ne peux pas engager un publiciste pour devenir quelqu’un comme ça. Il y a des gens vers qui les autres se tournent sans savoir pourquoi ils les aiment ou pourquoi ils les détestent. Pereira a ça. »

Le combattant américain considère également qu’un combat contre Pereira aurait un impact durable, contrairement à Tom Aspinall, qu’il estime déjà sous-estimé par le public : 

« Pereira dit à peine ‘Chama’, et les gens crient ‘Chama !’ Personne ne sait ce que ça veut dire, mais il a ce truc. C’est l’une des raisons pour lesquelles je voulais le combattre. Le brand qu’il représente, l’énergie qu’il porte, ça sera encore là dans cinq ans. »

À ses yeux, Affronter ‘Poatan’ serait un événement historique. Aspinall, lui, ne représenterait pas le même héritage.

Le besoin de prouver qu’il n’a jamais été surcoté

Aujourd’hui, Jones combat avant tout pour son héritage et pour faire mentir ceux qui l’ont sous-estimé : 

« Une de mes plus grandes motivations, c’est de continuer à prouver aux gens qu’ils se trompent sur ce dont je suis capable. Il y a des combattants qui pensaient que je ne devrais jamais arriver aussi loin. Qu’un gars qui boit, qui sort tard, qui mange du McDonald’s ne pouvait pas être champion. J’adore prouver à ces gens qu’ils ont tort. Ce n’est pas de la haine, c’est une quête de respect. Montrer que je suis une force immuable, que malgré ce qu’on pense de moi, je suis là. Je continue d’avancer. Je ne suis pas quelqu’un qu’on brise facilement. Ça fait partie de mes motivations. »

Jon Jones veut revenir, mais seulement pour un défi qui compte. Pour lui, Alex Pereira représente ce moment historique. Aspinall, non. En attendant, sa présence à l’UFC Maison-Blanche a fortement été remise en cause par Dana White lui même. 

Si Jon Jones revient, doit-il affronter Alex Pereira pour un choc historique, ou l’UFC doit-elle d’abord régler le dossier Tom Aspinall ?