Giom Peltier cash sur les combats entre influenceurs : « Ça reste de l’argent… »

Giom Peltier, fondateur de la Bulgarian Top Team, est également promoteur. Il semble révolutionner le secteur en Europe de l’Ouest, étant le premier à organiser des combats entre influenceurs.
Le MMA a toujours été plus qu’un simple sport. Pour ceux qui l’ignorent, la création de l’UFC est en grande partie liée à la famille Gracie, et plus particulièrement à Rorion Gracie. L’objectif ? Prouver l’efficacité du jiu-jitsu brésilien, un art martial développé par cette même famille, face aux autres disciplines. On comprend donc la logique : si un style se démarque, c’est le jackpot assuré pour les clubs, notamment ceux des Gracie. Depuis le début, c’est plus qu’un sport. Giom Peltier le sait, avec l’Influence Fight Club, sa promotion, qui est sûrement la plus polémique du moment. Mais pourquoi ? Parce qu’elle est dirigée par le fondateur de la Bulgarian Top Team qui est aussi le manager de grands noms comme Benoît Saint Denis, Nora Cornolle ou encore Oumar Sy, bientôt de retour. Aujourd’hui, il fait la promotion de combats entre influenceurs, ce qui, pour une partie du grand public, est perçu comme une honte pour les sports de combat. Mais Peltier voit cela d’une façon bien différente.
Le MMA c’est bien plus qu’un sport
C’est un phénomène prend de plus en plus d’ampleur dans le monde des sports de combat : les combats entre influenceurs. On pense bien sûr aux shows des frères Paul, et notamment au très médiatisé Jake Paul vs. Mike Tyson, ou encore au DTR Fight en France. Désormais, C’est Giom Peltier qui veut faire passer ce concept à un tout autre niveau, comme il l’explique lors de son passage sur la chaîne YouTube de Vincent Issartel.
« Moi, je me suis dit : il faut qu’on saute sur l’opportunité. J’ai réussi à la saisir grâce à mes combattants, encore une fois, Ylies Djiroun. C’est lui qui a entraîné SebbyDaddy, et comme ce dernier avait vraiment la volonté de combattre, Ylies m’a dit : ‘Plutôt que de le laisser faire un combat avec un mec qu’on ne connaît pas, qui va organiser un événement sur lequel on n’aura aucun contrôle, pourquoi ne pas en faire quelque chose de fort ? Imagine si c’est quelqu’un du monde de l’influence qui organise l’événement… Imagine que ce soit Magali Berda par exemple, tu vois ce que ça pourrait donner ? Au final, il vaut mieux que ce soit quelqu’un du MMA qui prenne les rênes. Au moins, on a une garantie sur le sérieux du projet. »
Giom Peltier était contre ?
Il avoue ceci : « À la base, quand on m’a parlé de ça, j’étais pas chaud. Moi, je suis très loin de tout ce milieu de l’influence. Je vis dans un vieux pays, la Bulgarie, pour ceux qui ne le savent pas. Chez nous, il n’y a pas d’influenceurs. En fait, personne n’influence personne. C’est la culture là-bas. Aujourd’hui, l’influence, c’est devenu un vrai boulot, et c’est chaud, quand même. Mais quand j’ai eu cette opportunité, je l’ai vue comme un truc qui allait peut-être exploser. Et j’ai eu la confirmation il y a quelques jours : certaines des plus grosses organisations mondiales de MMA commencent à réfléchir très sérieusement à organiser des combats entre influenceurs… Le PFL. »
« On a dix ans de retard. Les frères Paul, ça a explosé. Il fallait que quelqu’un le fasse en France ou dans un pays francophone et c’est ce qu’on a fait. Moi, je savais que ça allait péter. Il y a trop de choses autour des influenceurs, trop de sentiments partagés : amour, haine… Mais au final, ça fait réagir. Un clic, un commentaire, c’est de l’argent. Le mec qui répète tout le temps : Giom, c’est une honte de le voir. Ça reste de l’argent. Donc je ne le bloque pas » puis explique : « Les gens détestent, mais achètent ». Finalement, ce que les puristes refusent de regarder, ils le financent déjà… Il est clair que le MMA n’est qu’argent.
Que pensez-vous des mots de Giom Peltier ?
