Benoît Saint Denis revient sur le changement d’adversaire avant son combat : « J’étais déçu… »
Benoît Saint Denis est plus que prêt pour son retour dans la cage lors de l’UFC 315. Le Français a toutefois avoué avoir longtemps été dans le flou avant d’avoir la confirmation qu’il combattrait bien ce week-end.
Benoît Saint Denis aurait pu ne pas combattre, mais son équipe et l’UFC ont réagi rapidement. Initialement prévu face à Joel Álvarez, le Français a vu son adversaire se retirer, comme l’a expliqué son coach Nicolas Ott. Finalement, c’est Kyle Prepolec, un vétéran canadien, qui se présentera face à lui dans l’Octogone lors de l’UFC 315 (Toutes les informations de la carte ici), dans la nuit du 10 au 11 mai à Montréal. Lors de la conférence de presse, les deux combattants ont affirmé être prêts pour livrer bataille. Leur face-off a d’ailleurs reflété une tension palpable, mêlée de respect mutuel, promettant un vrai spectacle pour les fans.
Benoît Saint Denis déballe tout
Lors d’une interview accordée à JAB LIFE, Benoît Saint Denis est revenu en détail sur tout ce qu’il s’est passé de son côté, de A à Z : « J’étais dans le flou. Je voyais passer l’info un peu partout, mais rien d’officiel. J’ai appris la nouvelle entre Biarritz et Paris, juste avant de prendre mon vol. C’est à Paris que j’ai reçu l’appel de mon manager : Joel Alvarez était forfait. Je lui ai tout de suite demandé : qui ose gagne. Il m’a dit qu’il travaillait avec l’UFC pour trouver un nouvel adversaire. »
Il revient aussi sur son rôle dans cette histoire : « Le seul moment où c’est acté pour moi, c’est quand je dis à Guillaume et Nico : je combats. L’UFC peut nous proposer n’importe qui, et s’il y a plusieurs options, ce sont eux qui valident ou non. Moi, j’ai attendu, et on a eu la confirmation lundi soir. »
‘BSD’ fait tout de même une confession : « J’étais déçu au début, franchement. Tant que j’avais pas d’adversaire, c’était dur. Je voulais combattre, je m’étais entraîné pour ça. Et puis faut pas oublier que c’est notre métier : on est payés au combat. Pour mon équipe, pour ma famille… faut pas rêver. Quand t’as une opportunité de combattre, surtout en main card de l’UFC à Montréal, tu la prends. »
Puis ajoute : « Je suis fier et honoré que l’UFC m’ait trouvé un adversaire solide. Il préparait un main event en cinq rounds pour un autre événement. C’est un mec dur, invaincu par finish depuis 2013, sur trois victoires de suite, 18-8, et il a déjà affronté des gars costauds à l’UFC. C’est un gros combat, et maintenant, on est concentrés sur lui« . À quelques heures de remonter dans la cage, Benoît Saint Denis sait qu’il n’a plus qu’une chose à faire : transformer l’imprévu en démonstration. Et montrer, une fois encore, qu’il est de ceux qu’on n’écarte jamais des grands rendez-vous.
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