Aldric Cassata fait un aveu avant le combat de Manon Fiorot : « C’est de ma faute… »

Manon Fiorot affrontera Valentina Shevchenko en co-main event de l’UFC 315 pour le titre des poids mouches, au bout d’un parcours semé d’embûches.
Un title shot durement mérité. Manon Fiorot aura l’opportunité de disputer le co-main event de l’UFC 315 face à Valentina Shevchenko, pour la ceinture des poids mouches de l’organisation. Un duel sous haute tension, mais la Niçoise aborde ce combat avec une grande confiance, notamment grâce à ses qualités techniques et sa capacité à lire le plan de jeu de son adversaire. Avant d’atteindre ce sommet, Fiorot a dû affronter les meilleures de la division, comme Katlyn Chookagian ou encore Erin Blanchfield. Un parcours semé d’embûches, qui témoigne de sa légitimité à prétendre au titre.
Manon Fiorot a directement été dans le dur
Dans une courte immersion diffusée sur la chaîne YouTube de l’IMMAF, le Boxing Squad est revenu sur la préparation de Manon Fiorot, mais aussi sur les débuts difficiles de la Française en MMA. ‘The Beast’ s’exprime la première : « C’était compliqué de faire des compétitions de MMA parce que ce n’était pas encore légalisé en France. Il y avait bien une équipe amateur, mais pas de combats régionaux ou départementaux. Ma toute première compétition, ça a été les championnats du monde amateurs. On voyait bien que les athlètes des autres pays avaient déjà l’habitude de faire plusieurs compétitions avant ce genre d’événement. Avec l’équipe de France, c’était notre première. C’était pas facile. En plus, je ne m’entraînais pas encore dans un club de MMA. Je faisais du jiu-jitsu dans un club, et de la boxe thaï dans un autre. Je n’avais pas encore une vraie formation spécifique au MMA. »
Son coach, Aldric Cassata, a ensuite reconnu avoir été dur au début de la carrière de la Française : « C’était… je pense qu’on peut dire que c’était dur. Je l’ai fait lutter dès le début, et elle a mis du temps avant d’apprécier tout ce qui touche à la préhension. Le début de notre relation… En fait, c’est aussi de ma faute. Je suis allé directement dans le dur et je n’avais pas d’entraînement ludique pour elle. Ça prouve aussi qu’elle en voulait vraiment, parce que pendant les premières années, il n’y avait rien de divertissant. »
Quoi qu’il en soit, Manon Fiorot a aujourd’hui atteint l’élite du MMA et se sent prête pour ce title shot tant attendu : « Je m’entraîne à fond tous les jours et j’ai hâte… Les derniers combats de Valentina Shevchenko ont été compliqués. Il y a eu cette trilogie et le combat contre Taila Santos qui était très serré. On a pu voir qu’elle a montré pas mal de faiblesses. Le niveau chez les filles monte de plus en plus. J’ai affronté de très bonnes adversaires avant d’avoir cette opportunité. Aujourd’hui, j’ai confiance grâce à ces expériences. Valentina est peut-être plus proche de la fin, alors que moi, je suis en pleine ascension. »
Manon Fiorot est prête à prendre le trône à l’UFC 315. Non plus en outsider, mais en prétendante légitime à la ceinture, elle est même favorite. Le combat d’une vie… mais peut-être aussi le début d’un règne.
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