L’équipe de Manon Fiorot explique ce qui la rend unique : « Après un sparring, elle… »
Manon Fiorot va bientôt combattre pour la ceinture des poids mouches de l’UFC face à Valentina Shevchenko lors de l’UFC 315. Son équipe a pris la parole pour expliquer pourquoi elle est monstrueuse.
‘The Beast’ est sans doute le surnom le plus approprié pour Manon Fiorot. La Française s’apprête à disputer le combat le plus important de sa carrière : une chance de décrocher la ceinture des poids mouches de l’UFC face à Valentina Shevchenko. Ce duel aura lieu lors de l’UFC 315, dans la nuit du 10 au 11 mai. Un rendez-vous à ne pas manquer, car Fiorot pourrait devenir la toute première combattante française à décrocher un titre incontesté à l’UFC. Confiance absolue, détermination inébranlable : elle n’a pas peur du niveau de Shevchenko. Et son entourage explique pourquoi elle aborde ce combat avec un tel état d’esprit.
Manon Fiorot appartient au cercle fermé des athlètes d’élite
Lors d’une interview sur la chaîne YouTube JAB LIFE, Alexandre Herbinet a rappelé que la France regorge de combattants d’élite, citant notamment Salahdine Parnasse, qui a livré son pronostic pour le co-main event de l’UFC 315, ainsi que Manon Fiorot. Jérôme Vaulerin, coach de striking et manager de la performance au Boxing Squad, et Théo Murris, sparring partner chargé de reproduire le style de Shevchenko, ont salué l’excellence de Française.
« J’ai eu la chance d’entraîner des athlètes de très haut niveau, que ce soit dans le football ou les sports mécaniques. Mais Manon, elle, a quelque chose de spécial. Elle est à part. Elle a la gagne en elle, elle ne peut pas perdre. C’est ce qui la pousse à performer à chaque entraînement, toujours à 110 %. C’est pour ça que la personne qui s’entraîne avec elle doit être au même niveau d’intensité. Sinon, ça ne suit pas. Elle a besoin de quelqu’un qui se donne à fond. C’est une athlète exceptionnelle qui veut constamment progresser » explique Jérôme Vaulerin et ajoute, « Pour moi, elle a ce déclic mental qu’on retrouve rarement… Même chez les sportifs de très haut niveau. Elle sait s’adapter, raviver la flamme toute seule, et se pousser dans ses derniers retranchements. »
Théo Murris vient appuyer ces propos : « Elle est unique. C’est pour ça qu’elle mérite pleinement son combat pour le titre à l’UFC. C’est une véritable bête de travail, avec la discipline et la motivation nécessaires. Je le vois chaque jour à l’entraînement. Après un sparring intense en 5 x 5, elle enchaîne encore avec des pattes d’ours. C’est ce genre de mentalité qui fait les grands champions. Travailler à ses côtés est une source de motivation énorme. Elle incarne parfaitement l’exigence qu’il faut pour réussir. »
Si Valentina Shevchenko incarne l’élite mondiale depuis des années, Manon Fiorot arrive avec la faim de conquérir un trône… et même deux.
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