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UFC – Santé mentale : Darren Till et Robert Whittaker se confient sur leur lutte face à la dépression

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Darren Till devrait affronter Robert Whittaker à l'UFC Dublin
La dépression, un vrai fléau dans le monde du sport ?

Robert Whittaker et Darren Till se sont confiés sur les problèmes de santé mentale rencontrés au cours de leur carrière.

Samedi soir, aura lieu un combat décisif entre les middleweights Darren Till et Robert Whittaker. The Reaper espère rebondir après sa défaite face Israël Adesanya. Quant à Till, il espère remporter son deuxième combat d’affilé, ce qui le mettrait dans une position favorable à la possible obtention d’un combat pour le titre.

Aspect méconnu du sport de haut niveau, les troubles de santé mentale touchent de nombreux athlètes. C’est hors de l’Octogone et loin des encouragements du public que les combattants doivent surmonter ces épreuves. La lassitude, la dépression, et parfois même les tendances suicidaires sont souvent les démons que doivent dompter ces hommes et ces femmes qui paraissent invincibles au yeux des fans.

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Tom Taylor du Bleacher Report, s’est entretenu avec Robert Whittaker et Darren Till à ce sujet.

Tout d’abord, Whittaker s’est confié sur la façon dont il a dû gérer sa chute de moral après sa guerre contre Yoel Romero et sa défaite cuisante face à Adesanya.

Je traversais des épreuves difficiles. J’étais en plein tourment . Je pensais que je m’en sortirai et que ne de pas m’inquiéter, ignorer ces problèmes et les repousser, m’aiderait à les surmonter. Faire ça pendant six mois, un an, un an et demi, ça vous ronge‘ .

Whittaker a admis qu’il avait eu beaucoup de mal à se relever de la défaite face à Adesanya. Selon lui, ne plus être champion lui a retiré un poids des épaules, ce qui lui a permis de se reposer et de se vider l’esprit.

J’ai songé à prendre une pause. Mais encore une fois, et comme d’habitude, je me disais « tous ces problèmes vont disparaître ». Après le combat contre Adesanya, je n’étais plus le champion. Il n’y avait plus le même stress et la même pression. Je me suis dit que j’allais prendre un peu de temps pour me remettre. J’étais très incertain. « Incertain » est un bon mot. Je ne savais pas où j’allais aller ni ce que j’allais faire‘.

Récemment, les langues semblent se délier sur ce sujet. A l’image de Whittaker, de plus en plus de sportifs s’expriment sur le sujet. Le milieu des sports de combat est d’autant plus touché par ces problèmes.

Darren Till a admis que lui aussi avait dû surmonter ses démons intérieurs. La peur de se battre, touchant de nombreux athlètes, a pendant plusieurs années, malgré son statut de combattant de haut niveau, rongé son moral.

Je crois que nous avons tous des démons intérieurs et des épreuves mentales à traverser’ a déclaré The Gorilla. ‘Chaque individu, qu’il le dise ou non, essaie de conquérir ou de surmonter quelque chose dans sa tête. Que ce soit la peur ou autre chose. Nous avons tous nos propres épreuves intérieures. Nous devons y faire face seul, ce sont des expériences individuelles‘ .

Le manque de reconnaissance, la pression, la solitude et la peur peuvent user le moral des athlètes qui trouvent parfois refuge dans la drogue et l’alcool. Plusieurs combattants de l’UFC ont déjà rencontré des problèmes avec la police suite à la consomation de ces produits, comme Jon Jones par exemple.

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Grâce à ces athlètes qui ont le courage de prendre la parole et de se confier sur leur état mental, le sujet est de moins en moins tabou. Récemment les basketteurs DeMar DeRozan et Kevin Love ont fait part du mal-être qu’ils avaient du gérer au cours de leur carrière.

Certaines organisations sportives ont récemment pris des mesures afin de s’assurer du bien-être mental de leur athlètes, grâce à la mise en place d’un suivi psychologique notamment.

En tant que fans de MMA, nous ne pouvons qu’espérer voir l’UFC et les autres organisations prendre des mesures similaires pour s’assurer de la santé mentale de leurs combattants.

De plus, le public a souvent tendance déshumaniser ces sportifs qui, grâce à leurs exploits, semblent être trop forts pour subir les chutes de moral réservées aux personnes lambda. Derrière les highlights et les KOs spectaculaires que nous apprécions tant, le corps des combattants, comme leur mental, n’est pas indestructible.

Il y’a quelques mois, Darren Till s’était exprimé sur le manque de reconnaissance de certains fans qui lui reprochaient d’afficher ses dépenses sur les réseaux sociaux, expliquant au passage que son corps était détruit suite à toutes ces années passées à se battre.

Je suis un gars qui aime dépenser de l’argent : j’aime manger, j’aime acheter des montres, j’aime les belles voitures et les vêtements : j’ai gagné ce droit. J’ai énormément mis mon corps à l’épreuve. Ces nouvelles dents, elles sont là pour une raison : j’en avais, mais elles se sont faites éclater. Je suis sourd d’une oreille, j’ai les genoux détruits, je ne pourrai plus marcher dans quelques années, ma main est détruite à jamais. J’ai gagné ce droit ‘.

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Pour nous, simples observateurs, il est important d’avoir conscience des luttes intérieures que doivent traverser les combattants, et d’être conscient des sacrifices que font ces gens pour faire vivre notre sport favori.

Pour vous, y’a-t-il des solutions à mettre en place pour limiter les troubles de santé mentale rencontrés par les combattants ? N’hésitez pas à faire part de vos idées en commentaire.

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source : mmanews.com ; bjpenn.com ; lasueur.com

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